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    pour une independance reelleNicolas AGBOHOU : Le franc CFA et l’Euro contre l’Afrique (Editions Solidarité mondiale)

     

    J’ai lu votre livre avec beaucoup de plaisir. Un plaisir mêlé d’agacement et colère. Pas contre vous. Parce que vous avez fait l’effort de vulgariser votre travail, de le rendre accessible à tous. Vous expliquez pourquoi les pays africains de la zone CFA sont pauvres et pourquoi ils le resteront. Votre ouvrage me fait penser à un autre qui posait la question de savoir si l’Afrique refusait le développement. Et je comprends mieux, en vous lisant, pourquoi la France ne veut pas laisser ses anciennes colonies vivre leur ‘’indépendance’’. Parce que sans ces pays, elle se retrouverait au niveau du Portugal, de la Grèce, de l’Espagne car elle n’a pas de ressources naturelles et elle n’a pas de richesse. Sa seule provenant de l’Afrique. D’ailleurs, les chefs d’Etats africains en sont conscients puisque feu le président Omar Bongo l’a dit : ‘’ Nous sommes dans la zone franc. Nos comptes d’opérations sont gérés par la Banque de France, à Paris. Qui bénéficie des intérêts que rapporte notre argent ? La France’’. (p 86). Ce n’est pas Jean Boissonnat qui prétendra le contraire lui qui confirme que ‘’…La zone franc, est une zone monétaire qui, dans sa forme traditionnelle, se caractériserait par le fait qu’elle assurait une intégration économique entre la France et les pays d’Outre-mer. Pratiquement, toutes les décisions étaient prises à Paris. Au point de vue monétaire, le franc était la monnaie commune, même quand il existait théoriquement une autre monnaie (franc CFA par exemple en Afrique noire), car celle-ci n’était qu’un multiple du franc…

    La zone franc a permis à la France de se fournir en certaines matières premières (plomb, zinc, manganèse, nickel, bois, phosphate, oléagineux, uranium…) sans débourser de devise… On a calculé qu’elle représentait 250 millions de dollars par an d’économies de devises. La métropole a acheté, en 1954, pour 365 milliards de marchandises (principalement des produits). On a estimé que 500 000 français de la métropole tiraient leurs moyens d’existence de l’ensemble économique de la zone franc.’’ (p 78).

     Cela est d’autant plus vrai que, ainsi que vous l’avez démontré, ‘’ la France est membre du Conseil d’administration de la BCEAO où elle a droit de véto pendant la prise des décisions stratégiques de cette organisation. Par conséquent, reconnaître à la BCEAO l’autonomie de gestion des devises africaines est un leurre.’’ (p 91). Sans oublier la banque centrale des Etats de l’Afrique centrale et celle des Comores.

    Mais, ce qui me scandalise et m’énerve, ce sont ‘’…les 50% des recettes d’exportation que tous les pays africains de la zone franc versent obligatoirement au Trésor public français pour alimenter leurs comptes d’opérations dont le mécanisme est plus loin expliqué. Ce versement au Trésor public de la France par les PAZF est égal à 750 millions de dollars qui correspondent à 500 millions d’euros. En principe ces capitaux conservés dans les comptes d’opérations appartiennent aux Africains et ne devraient pas être considérés comme définitivement perdus. Mais les faits montrent que leur restitution aux PAZF par la France qui en fait multiples usages est rarissime. C’est ce qui permet d’affirmer que ces capitaux africains stockés au Trésor public de France sont irrécupérables par leurs propriétaires qui sont les PAZF.’’ (p67). D’autant plus que nos pays n’en profitent pas. Parce que nos responsables politiques ne pensent qu’à eux, qu’à ‘’manger’’, appauvrissant leurs peuples :

    ‘’…Finalement, la politique de taux d’intérêts élevés, dictée par le franc CFA fort arrimé à l’Euro fort, ne retient pas localement les capitaux des minorités africaines riches apeurées. Cette hausse du loyer de l’argent ne profite pas non plus à l’écrasante majorité de la population africaine très pauvre. L’indigence de celle-ci ne lui confère aucune des garanties fiables exigées par les prêteurs institutionnels ou formels. Cette même absence de politiques dynamiques de très bas taux d’intérêts accessible émousse, chez les autochtones africains, la volonté d’entreprendre, tue dans l’œuf certaines initiatives privées de grandes envergures, encourage l’attentisme ou l’immobilisme national, entretient la fatalité et justifie la dépendance permanente vis-à-vis des pays nantis. Le chômage résultant, assorti de la décomposition du tissu social et des valeurs millénaires comme la solidarité et l’hospitalité légendaires africaines, développe chez les Africains l’esprit de servilité et le complexe de subordination aux investisseurs étrangers riches. L’indépendance politique acquise se dénature. Car, l’élévation des taux d’intérêt imposée de l’extérieur alourdit les charges financières des entreprises et celles de l’Etat.’’ (p74).

    Un moment, j’ai eu comme un doute. Je croyais que vous vouliez dédouaner les chefs d’Etats des anciennes colonies françaises en écrivant : ‘’ On constate que le principe de fonctionnement des comptes d’opérations dépouille de fait les gouvernements africains de l’arme budgétaire, voire leur lie les mains. En effet, ceux-ci ne peuvent pas disposer, à leur gré, de budgets conformes à leurs immenses besoins. Leurs budgets doivent bénéficier au préalable de l’approbation incontournable de leur puissance protectrice qui est la France. Celle-ci, pour garantir la pérennité de son pouvoir de contrôle sur les PAZF, les fait entrer sous la coupe de l’Europe. Dès le 1er janvier 1999, les PAZF ont été admis à utiliser l’Euro par le biais du franc CFA qui lui est rattaché. Toute l’Europe retrouve ainsi son droit de regard sur les PAZF et est désormais autorisé à limiter les besoins des africains à travers le maniement de l’arme budgétaire contre ses anciennes colonies qui se sont remises, librement et naïvement, entre ses serres de rapace rusé, insatiable et assoiffé d’hégémonie.’’ (p 96). Mais j’ai été rassuré car vous stigmatisez aussi l’incapacité des responsables politiques africains à penser au bien-être de leurs peuples. Apparemment, votre livre est sorti depuis 1999 et je suis surpris qu’avez le thème que vous abordez, il ne fasse pas plus parler de lui. J’espère que vous continuerez de lutter afin que les pays africains de la zone CFA pensent à créer une monnaie commune qui leur donne, enfin, l’indépendance à laquelle ils aspirent tant ; à laquelle nous aspirons tous.


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    l'absence de couleurWEDIA : Le paravent de verre (K&A.A)

    Drôle de séance entre un psy et sa cliente. Une séance qui dure le temps d’un livre. Drôle de conversation entre le psy et sa cliente. Où le psy se retrouve parfois sur la sellette quand il n’arrive pas à répondre aux questions de sa patiente. La question qui ouvre votre livre est étrange et pointe la tension qui y règne. Qui est-on quand on est métis ? Peut-être avez-vous écrit pour répondre à cette question. Est-on un ange quand on est métis ? A-t-on une couleur ou est-elle absente ? Parce que l’ange n’a pas de couleur. Peut-être est-ce le meilleur moyen d’échapper à la crise identitaire. Vous posez des questions auxquelles nous essayons tous d’apporter une réponse. La principale étant de savoir comment être soi. Votre réponse m’a fait sourire : ‘’être ange n’est peut-être qu’être soi.’’ Vous avez écrit un texte rempli de passion. Le personnage dont on se demande si ce n’est pas vous, est obsédé par l’amour, par la colère, par la fierté. En effet, les propos de votre personnage semblent inspirés de faits vécus. Votre livre comme une thérapie. Votre livre comme une recherche identitaire à travers l’amour et les hommes. Elle est importante la place des hommes. Celle du père ainsi que celle des hommes de votre vie dont le père est la figure tutélaire. Peut-être la recherche de père dans chaque homme rencontré, dans chaque relation amoureuse. Ce qui est certain, c’est la forte présence du père sans qu’il y ait une ‘’relation incestueuse’’. Car le père est la figure admirée mais pas l’idéal amoureux. Il y a aussi de la violence dans ce livre. Violence dans les réponses faites au psy. Violence par rapport à soi afin de masquer la douleur, le mal. Puis, la recherche de l’émotion à travers ces ‘’larmes qui parlent de l’âme à l’âme’’. L’actrice, la peintre et la poète que vous êtes se retrouvent dans votre écriture. On a l’impression de voir évoluer vos personnages en lisant le texte écrit comme un scénario. Des dialogues comme un échange entre acteurs ou comédiens. C’est ça ! Le psy, c’est le metteur en scène qui permet au personnage principal de jouer sa douleur, sa fierté, sa tristesse, son identité.

    La séance thérapeutique est suivie de poèmes qui font une grande place à la musique ; au blues qui est présent le long de vos pages empreintes de nostalgie. Je ne dirais vous mentirais pas en disant que j’ai aimé. Mais j’ai apprécié votre livre en essayant de deviner ce qui allait se passer entre les principaux personnages avant de lire le paragraphe ou le chapitre suivant. J’ai apprécié parce que j’ai lu ce livre comme spectateur de la séance entre le psy et sa cliente. J’ai apprécié la colonne vertébrale de ce livre qui se retrouve dans le triptyque suivant : métissage, amour et colère.


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    PROMESSESFlorian GEORGES, Loïck AKAKPO : Tibaut et l’Autre monde

    Un premier livre pour des adolescents qui se lancent dans l’aventure de l’écriture. Un premier roman pour de jeunes collégiens. Comment ne pas encourager une telle volonté ? Sont-ils conscients qu’ils sont face à un défi difficile mais excitant ?

    Quand on a cet ouvrage entre les mains, on se dit qu’on va lire un conte comme les autres, avec une morale à la fin. Non ! On se retrouve dans le monde des jeux vidéo. Celui qui est la principale distraction de la jeunesse. Nous sommes dans un monde extraordinaire, un monde de magie où les humains affrontent des animaux sortis de l’imaginaire de nos jeunes écrivains. Un monde dans lequel un enseignant détecte le don d’un de ses élèves et lui apprend comment utiliser ses pouvoirs. On se croirait dans le monde des mutants, des X-men, des supers héros ou dans les films de Harry Potter. On se croirait dans les bandes dessinées de Marvel. Même si on ne comprend pas toujours comment cette histoire commence, on vous lit avec un certain plaisir. Néanmoins, il y a trop de violence chez vous et elle n’est pas toujours justifiée. Cependant, j’aime bien l’idée du groupe d’élèves qui se battent contre les mauvais génies. En quelque sorte, c’est la lutte du bien contre le mal.   

    Je me trompe peut-être mais il me semble qu’il y a une suite à votre histoire. Je l’attends afin de voir comment votre style aura évolué et si vous tenez les promesses que vous fait naître.


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    POUR LA VERITESidiki KOBELE-KEÏTA : Autopsie d’un pamphlet : « Camp Boiro. Parler ou périr » d’Alseny René              GOMEZ

     

    Voici un livre fort intéressant. Mais avant de parler de ce qui m’a intéressé, je voudrais commencer par ce que je n’ai pas apprécié. Sans vouloir vous offenser, je crois que vous avez un style d’écrire qui ne facilite pas la lecture car fait de répétitions, d’expressions qui ne sont pas toujours à leurs places. Vos phrases sont longues et vous devriez revoir la ponctuation. Je pense qu’une réédition corrigera ses problèmes. Je voudrais aussi signaler que l’historien que vous êtes, ne se maîtrise pas toujours. Car, parfois, on le sentiment que c’est le membre du Club Sékou Touré qui s’exprime. Comme si vous preniez parti. Pourtant, au vu des informations que contient votre essai, vous n’avez pas besoin de vous énerver. En effet, vous fournissez des renseignements qui nous poussent à relire l’histoire de la Guinée ; du moins, le contenu de votre ouvrage donne envie de s’intéresser un peu plus à la personnalité du premier président de la république de Guinée et à sa place dans l’histoire de votre pays et de notre continent.

    Malgré votre style, je vous ai lu avec plaisir et étonnement parfois. J’ai appris des choses que j’ignorais. Depuis toujours, pour moi, Ahmed Sékou Touré est un dictateur. C’est ainsi qu’on nous l’a vendu ; Un sanguinaire qui a fait tuer les peulhs qu’il craignait et détestait. Ce qui l’aurait amené à les enfermer au Camp Boiro et à inventer des coups d’Etat afin de les tuer. Vous nous présentez un autre visage de cette personnalité que la France, l’Allemagne, le Portugal, la CIA, la Côte-d’Ivoire, le Sénégal ont essayé de détruire avec la complicité des… peulhs.

    Ce que l’on retient, c’est que les complots dont il est question ici, n’étaient pas une vue de l’esprit du président Sékou Touré. Il ne les a pas inventés puisque confirmés par des personnes que vous avez rencontrées et qui y ont participé. Si je vous lis bien, Sékou Touré était un vrai démocrate et un panafricaniste convaincu. Sinon, comment expliquer qu’il ait offert la coprésidence de son pays à Kwamé N’Krumah ? Alors que je pensais, tout naïvement, que tous les prisonniers étaient exécutés, j’apprends qu’il y a eu des enquêtes qui ont permis de libérer les innocents. Ce que j’apprécie chez vous, c’est la volonté de rechercher la vérité sur cette période trouble de l’histoire de la Guinée. Une période inconnue de la majorité des guinéens et des africains. Il est important de connaître le rôle joué par les peulhs dans cette histoire. Surtout que vous insistez sur la volonté de Sékou Touré d’éviter le tribalisme, l’ethnocentisme…

    Ce que j’apprécie encore, c’est que vous ne niiez pas les assassinats qui ont été commis mais, vous essayer de prouver qu’ils sont les effets des attentats, nombreux, dont il a été la victime et qui ne sont pas des inventons de sa part. Votre démarche me donne envie de lire le livre d’Alseny René Gomez afin de connaître la version d’un ancien ministre qui a été emprisonné puis libéré. Car, ainsi qu’on le dit chez nous, ‘’une seule oreille n’a pas de parole’’ ; pour dire qu’il faut toujours avoir les différentes versions d’une affaire.

    On ne sort pas indemne de la lecture de votre livre qui soulève de nombreuses questions. L’une d’entre elles est de savoir pourquoi on se lance en politique. Le fait-on pour le bien du peuple ou pour le bien d’un groupe, d’une caste ou de l’ancien colonisateur qui continue de défendre ses intérêts ?

    Pour une meilleure connaissance de l’histoire de la Guinée, il est important que votre travail, qui va dans un sens contraire à tout ce qu’on a lu sur Sékou Touré jusqu’à présent, soit connu du plus grand nombre.


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  • CHRONIQUEMongo Beti : Le rebelle (I). Textes réunis et présentés par André Djiffack (Gallimard)
    Je m'incline devant votre engagement, votre volonté de ne courber l'échine devant les vexations que vous avez subies. Devant les brimades qui ont été le lot de votre vie alors que vous ne faisiez que vous battre pour votre dignité et celle de votre peuple. Par extension, pour la fierté de l'Afrique. Afin qu'elle soit respectée. Vous avez dénoncé les mensonges des autorités politiques françaises et camerounaises. Je vous sais gré pour ce combat que vous avez mené. Il a été difficile, très difficile et votre vie quotidienne en a pâti. Du coup, je comprends votre volonté de créer ce magazine afin de vous exprimer avec plus de liberté. Vous avez une plume caustique, ironique, violente, juste parfois. C'est la raison pour laquelle, je salue le combattant que vous avez été, je m'incline devant l'écrivain engagé et que je respecte le militant de la cause camerounaise et africaine. Cependant, je ne saurais taire ce qui me laisse perplexe. La majorité des textes qui sont dans ce premier tome ne parle que de vous. Vous auriez dû laisser d'autres personnes parler de vous. Ce qui me donne des raisons pour me méfier des autobiographies. Autre chose, je ne comprends pas votre acharnement à l'encontre de Camara Laye. J'ai réellement apprécié son récit ''L'enfant noir'' et je ne crois pas que votre virulence soit justifiée. Vous ne pouvez pas demander à tout le monde de lutter avec les mêmes armes que vous. Vous avez choisi une voix. Vous devez accepter que les autres africains utilisent d'autres moyens. Je me reconnais dans le roman de Camara Laye et cela me suffit. Du coup, je me demande si votre réputation ne doit pas plus à vos écrits de militant engagé qu'à votre réel talent d'écrivain.

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